Jaune…lumière ?
Ce matin j’ai eu une belle vision d’automne d’arbres au feuillage tout jaune, c’était magnifique. D’un côté la lumière électrique d’une pièce à travers une fenêtre et de l’autre…
Ce matin j’ai eu une belle vision d’automne d’arbres au feuillage tout jaune, c’était magnifique. D’un côté la lumière électrique d’une pièce à travers une fenêtre et de l’autre cet arbre rempli de feuilles jaunes. Je me suis dit : voilà un sujet plus léger que d’habitude pour un blog.
Peut-être te dis-tu que c’est mon œil d’artiste qui a fait ce parallèle…sûrement, mais le jaune…
Le jaune est la couleur du soleil, la couleur de la lumière, des boutons d’or…il a une incomparable clarté et apporte une belle forme de luminosité. On dit qu’il est solaire. Le jaune est une couleur dite chaude qui est chaleureuse et chatoie.
Souvent on l’associe à la fête, à la gaieté et à la joie. Aimes-tu cette couleur ?
Historiquement, le jaune était le symbole de l’empereur de Chine et de certains rois de France et amenait richesse, puissance et pouvoir. Ne surnomme-t-on pas Louis XIV le roi soleil ?
Et pourtant il n’en a pas toujours été ainsi. Le Moyen Âge dégrade cette couleur à la suite de l’échec des croisades…le jaune devient la couleur de l’ostracisme, des tricheurs et du mensonge voire de la maladie. On l’associe même au soufre dont les vapeurs provoquent « un rire jaune ». Le jaune est couplé à la folie. Ce n’est qu’au début du 20e siècle que le maillot jaune des cyclistes réhabilite la couleur et que petit à petit jusqu’à nos jours elle va perdre cet ancrage dans nos inconscients de laideur, d’ambiguïté et de transgression. Elle a été choisie par les « gilets jaunes » il y a peu de temps pour attirer l’attention politique et rester contestataire.
En psychologie le jaune est la couleur du bonheur, car comme le soleil elle amène la vie et la stimulation. Après il existe différents jaunes, le clair peut être calmant et apaisant. Le jaune d’or éclatant et précieux comme l’or, comme les tournesols. Le jaune ambre est un peu orangé comme la pierre et chaleureux, couleur du miel. Le jaune moutarde est un jaune foncé plutôt populaire dans la mode et le design. Le jaune citron est plus vif, plus tonique et frais comme le citron, l’été, la lumière vive. L’ocre jaune enfin est issu d’une roche à base de fer donc naturel et apporte chaleur sans trop d’éclat. Il existe énormément de nuances de cette couleur.
Non seulement le jaune est symbole de joie, amitié, fraternité et relations sociales, mais il sert aussi en publicité ou loisirs, d’émotion positive et joyeuse donc beaucoup utilisé. Il est aussi assimilé aux pris bas et à la vitesse aussi sert-il lors de promotions, il est associé à son côté lumineux et accroche l’œil. Cela lui donne beaucoup d’atouts, ne penses-tu pas ?
Les artistes utilisent aussi beaucoup le jaune que ce soit les peintres comme Turner et Monet avec ce jaune lumière, Klimt avec son jaune/or, Van Gogh et ses tournesols, Rothko avec ses bicolores fabuleux jaune/rouge….plus contemporain Yayoi Kusama avec ses installations miroir pois dans le jaune, Michel Blazy et ses installations matière ou encore Wolfgang Laib qui m’avait impressionnée avec des installations géantes de pollen d’un jaune moelleux tellement beau que cela donnait envie de s’allonger dessus.
Je travaille aussi beaucoup avec le jaune en peinture et photographie. Il est pour moi une couleur essentielle. Pour que les toiles irradient, rien de tel que les couleurs chaudes comme le jaune et ses nuances. Il amène de la lumière, de la joie, de la chaleur dans ce « monde de brutes », lumière que j’essaie de transmettre aux autres ensuite. Il est un passage vers un ailleurs, un monde lumineux presque idéal, le jaune lumière attire et aspire. Il est éclat que l’on parcoure, il est voyage mystérieux et radieux, il est questionnement personnel mais aussi universel, il est un étincelant périple. A chacun de suivre son chemin de clarté. Le jaune est lumière.
Traverser le miroir ?
As-tu déjà lu les deux livres de Lewis Carroll « Alice au pays des merveilles » et surtout « De l’autre côté du miroir « ?
As-tu déjà lu les deux livres de Lewis Carroll « Alice au pays des merveilles » et surtout « De l’autre côté du miroir « ?
Ils sont mes références car Lewis Carroll ne croit pas en une réalité stable et logique qui pourtant est la plus tenace des croyances humaines. Il réfute la vision ordinaire des choses et détruit les repères avec le jeu du sens et du non-sens, le chaos/cosmos, il renverse l’ordre.
Temps, espace et distances ne signifient plus rien. S’accrocher ou se raccrocher à la logique et au langage est ensuite démoli pour mieux atteindre les questions existentielles de « qui suis-je » ou plus simplement « suis-je ?».
L’auteur introduit dans ses deux livres l’absurde et le magique dans la vie quotidienne.
Que d’idées ne penses-tu pas ? Y as-tu déjà pensé ?
Tout simplement lorsque tu te regardes dans le miroir que vois-tu ?
Te souviens-tu dans certains films que les acteurs voient des choses dans les miroirs, des personnes apparaitre ou autres. Car le miroir renvoie l’image mais dans l’autre sens, tout ce qui est derrière le regardant est à l’envers, ce qui peut paraitre déconcertant. Quant aux contes ou autres histoires fantastiques, souvent passer dans un autre monde passe par un miroir.
Pour ma part j’ai quelquefois du mal à me reconnaître dans un miroir. Nous vivons en nous-même et l’image que celui-ci nous renvoie nous ramène à une forme de réalité qui peut nous déstabiliser. On ne se rend pas toujours compte de l’intérieur quelle est notre physique, la réalité, certains décalages peuvent apparaître. Pour moi c’est souvent le cas.
Le miroir existe depuis longtemps, il a plusieurs milliers d’années. Les premiers étaient en pierre polie, puis il devient une surface métallique en bronze ou cuivre, en verre ensuite. A la Renaissance le verre est recouvert d’un amalgame d’étain-mercure comme les miroirs vénitiens. Et au 19e siècle un chimiste découvre que l’argent peut se déposer sur le verre et c’est le début du miroir tel que nous le connaissons.
Il a donc de par son histoire une connotation spéciale, objet de superstition dans l’Antiquité, reflet de l’âme chez les Grecs, prison pour démons, le détruire pourrait libérer des forces obscures…Aussi le miroir n’est pas un objet anodin. Il nous renvoie une image de nous-même, peut-être pas celle que l’on aimerait …alors le traverser pour découvrir autre chose, n’est-ce pas un bon plan ? Est-ce une interrogation sur nous-même, sur notre histoire, sur notre société, une porte sur l’imaginaire, une idéalisation d’un ailleurs, un rêve ? Tout est possible.
Oublier son identité, son physique et aller rechercher autre chose n’est-ce pas excitant et même mystérieux ? Imaginer qu’à travers ce passage on peut accéder à d’autres mondes, même imaginaires, n’est-ce pas merveilleux ? L’idée de Lewis Carroll est super tentante.
Tu as surement entendu parler de Léonard de Vinci le génie dessinateur, peintre, inventeur, ingénieur… il écrivait sur plein de carnets qu’il a appelé des codex et pour ne pas que d’autres puissent les lire il les remplissait d’écritures à l’envers et il fallait alors les mettre devant un miroir pour pouvoir les lire, ingénieux non ? et c’était au 15ème siècle …
En philosophie le miroir est l’instrument de la connaissance de soi, il permet l’analogie et donc de relier corps et esprit. Le miroir est plus fort que l’art, ce n’est pas l’objet en soi le plus important mais le reflet et le questionnement sur la réalité, la substance du reflet. Le miroir reflète ce qu’on fait en même temps que ce qu’on est. Alors que penses-tu du miroir ? Vas-tu le regarder autrement ou simplement ne pas y penser ?
Le miroir est un objet intriguant. Si tu en places plusieurs en triangle ou hexagone ou en une autre forme ceux-ci renvoient une image démultipliée et c’est magique. Beaucoup d’artistes s’en servent comme moyen d’expression. Personnellement je m’en sers aussi dans mon travail photographique où je place certaines de mes peintures dans mes boites de lumière que je confectionne à partir de miroirs et d’éclairages et j’obtiens des effets qui me transportent dans d’autres mondes où couleurs, formes et lumières se côtoient et où le monde s’arrête pour moi (temps et espace comme pour Lewis Carroll). Les instants de grâce sont nombreux et je voyage au-delà des peintures, au-delà du miroir, dans une autre dimension où le sens n’existe plus sauf une conscience inconsciente. Les photographies que je prends alors sont des instantanés de ces moments magiques que je te présente afin de te permettre aussi de traverser le miroir.
Alors veux-tu traverser le miroir ?
Tu peux cliquer sur l’oeuvre « Aura »
Visible ou invisible ?
Les grands artistes de notre histoire ont dit ou écrit beaucoup au sujet de l’art. Ils ont déjà vécu une vie…
Les grands artistes de notre histoire ont dit ou écrit beaucoup au sujet de l’art. Ils ont déjà vécu une vie complète dans l’art, ont ressenti longuement la société, leurs aspirations, leur époque et se sont tellement bien exprimés sur le sujet . Prenons Paul Klee par exemple, célèbre peintre suisse du 20ème siècle. Il a développé une approche singulière de la couleur et son œuvre parle de la réalité intérieure. Il a dit « l’art ne reproduit pas le visible ; il le rend visible ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Que comprends-tu dans cette citation ?
Est-ce que pour lui l’art en général et plus particulièrement la peinture, ne reproduit pas le visible, ce que l’on peut voir, la réalité ? Faut-il alors éliminer tous les peintres figuratifs, tous les photographes de nature, animaux ou humains, toutes les sculpteurs au travail ressemblant ?
Je ne le pense pas. Je crois qu’il a voulu dire que l’art porte plus loin que ce l’on voit au premier abord. L’art met en scène et renvoie les émotions, les réflexions. Il fait penser, il fait s’arrêter, il fait rêver, il fait imaginer. Que ce soit devant un tableau de paysage où l’esprit peut partir dans ce paysage pour un voyage dans la nature, les souvenirs ou un voyage intérieur ; que ce soit devant un portrait qui nous interroge par la manière de peindre, les couleurs, le visage, la position, s’il est seul ou avec d’autres, profil ou de face, historique ou banal, heureux ou en souffrance … que ce soit même devant un tableau abstrait, grand, petit, rempli ou juste avec quelques points, coloré ou uni, lumineux ou sombre, avec un graphisme ou pas …tellement de choses à voir dans un tableau, tellement de questions à se poser…mais des questions simples qui ne demandent pas une grande connaissance.
D’où vient cette idée que l’art n’est pas pour tout le monde ? Depuis quand certains peuvent-ils se permettre de dire cela et penser faire partie d’une élite qui seule a accès à l’art ? L’art est pour tout le monde car tout le monde est humain, non ?
Il est vrai que l’œil peut s’aiguiser au fur et à mesure de visites d’expos, de spectacles de livres… le jugement s’étoffe. Il est alors possible de faire des comparaisons, de se faire une opinion, de vibrer ou pas. Mais pour moi tout le monde peut être interpelé par une oeuvre d’art, ressentir, aimer ou détester. Ne faisons-nous pas en maternelle ou plus tard des travaux comme les artistes, en s’inspirant de ? Les enfants ne dessinent-ils ou n’aiment-ils pas la peinture ou le bricolage, la création ? Faut-il rester enfants pour apprécier et ne pas craindre l’art ? Perdons-nous en grandissant cette spontanéité de jugement et cette facilité de regard ?
Qu’en penses-tu ?
Si nous restons sur l’idée que l’art n’est pas pour nous, qu’on n’y comprend rien, que cela n’en vaut pas la peine alors que même on ne va rien voir, nous nous limitons nous-même. Paul Klee disait aussi « Apprends à regarder plus loin que les apparences pour atteindre la racine des choses ». Pour apprendre, il faut le vouloir et le faire. Il faut ne pas se dévaloriser, ni trop douter, il faut tenter. Crois-tu qu’un artiste est différent de toi ? C’est un humain peut être trop sensible qui a peines et joies comme toi et qui s’exprime lui par son art, par ses mains, par sa tête. C’est son moyen d’expression mais aussi ses capacités, sa vie…il a un message à délivrer et ce qu’il fait illustre ce qu’il est et ce qu’il pense. En quoi est-il si différent de toi ? De plus aller le voir et discuter avec lui peut être profitable pour toi et pour lui, la communication est vitale entre êtres humains.
Il est sûr que l’on nous montre un art contemporain qui s’oppose à l’art moderne. L’art contemporain n’a aucun intérêt sur le rendu plastique, il utilise des techniques nouvelles et délivre des idées ou des concepts, il transgresse les frontières de l’art. Il est donc plus difficile à comprendre. Quant à l’art moderne l’œuvre est importante, le rendu plastique significatif., car il représente la personnalité de l’artiste, sa sensibilité et même son intériorité.
Alors peut être peux-tu essayer de t’ouvrir un peu plus à l’art, celui que tu veux art contemporain ou art moderne et garder ta curiosité d’enfant? N’hésite pas à aller sans crainte voir des artistes et leurs expositions, à discuter et poser des questions, à ressentir et ainsi rendre visible l’invisible.
Je t’invite à cliquer sur l’œuvre « Poursuite » et de m’écrire tes ressentis !
A corps perdus !
Voilà une expression bien à propos au sens propre comme au sens figuré, l’être humain « dans toute sa splendeur », l’être humain dans ses émotions…C’est une expression que…
Voilà une expression bien à propos au sens propre comme au sens figuré, l’être humain « dans toute sa splendeur », l’être humain dans ses émotions…C’est une expression que l’on peut prendre au sens propre avec des corps qui sont en souffrance, isolés, criant …et au sens figuré, des personnes qui s’impliquent totalement, têtes baissées, avec fougue ou ardeur, sans crainte du danger.
Pourquoi je te parle de cela ? Car je suis allée voir l’exposition sur Ernest Pignon Ernest à la Fondation Leclerc de Landerneau. C’est un artiste magnifique, le connais-tu ?
Il dessine merveilleusement bien, sur de grands papiers, des humains à la pierre noire (un crayon à mine noire, sombre et mate à base d’ampélite) et/ou au fusain (branche de saule carbonisée), donc ses dessins sont noirs et blanc et très contrastés. Les ombres sont marquées et les corps sont ou drapés, ou dénudés, habillés, ou couchés, debout ou même portés par d’autres. On ne voit que les corps pour certains, pour d’autres les visages aussi criant ou en réflexion. Ils sont une splendeur. Ernest Pignon Ernest saisit l’être dans son abandon et sa souffrance.
Il place depuis 1970 ses images dans des lieux improbables, des murs, des ruelles, des impasses, des portes, fenêtres et soupirails … Les images sont vivantes, assaillent le passant, le bousculent, expliquent sans mot. L’artiste veut « rendre présent » toutes les résonnances qu’il met « à bras le corps », qu’elles soient symboliques, mythologiques, sacrées, anthropologiques ou politiques. C’est la réalité dans l’imaginaire, l’être et sa nature profonde. La rue est exposée, c’est la plus grande galerie du monde.
As-tu déjà vu ses images ? Tu peux en trouver sur Internet car c’est un artiste fort connu.
Par sa défense des oubliés de la société et par cette interpellation des piétons, il relate le corps et l’esprit. Il questionne l’humain et cela nous parle car nous le sommes, humains.
Nous avons tous des souffrances, nous sommes parfois en appel, en interrogation, nous pensons et vivons.
Souvent nous sommes drapés dans nos certitudes et nous n’ouvrons que peu notre esprit par peur. Nous souffrons en silence. Nous nous cachons derrière nos ordinateurs ou portables, derrière cette forme d’anonymat. Nous vivons tête en l’air, tête baissée, tête en arrière, tête rentrée…nous sommes seuls dans notre corps et notre tête et nous existons.
Nous pouvons nous isoler mais nous ne pouvons oublier que les autres sont comme nous. Chacun a son propre ADN mais nous avons les mêmes émotions, joies ou peines à des degrés différents.
Nous sommes des humains. Nous voulons souvent être ailleurs, vivre autre chose, ne plus souffrir, être toujours heureux…et nous courons…mais vers quoi ?
Nos regards sont évocateurs comme celui du Rimbaud de Ernest Pignon Ernest. Que cherchons-nous ? Que cherches-tu ?
Ressens-tu la même chose ?
Notre corps et notre esprit forment notre tout. L’un ne fonctionne pas sans l’autre et il ya tellement à dire sur l’être humain…Nos corps ne perdurent pas longtemps, ils sont vite perdus mais nous nous lançons à corps perdus dans la vie pour avancer. « Faire quelque chose de sa vie », en voilà une autre formule bien difficile à expliquer. Qu’est-ce que cela signifie ce « quelque chose » ? Nos têtes, et donc notre visage, pensent, communiquent, réagissent, ressentent, rendent compte, expriment, se tordent, sourient, vieillissent, vivent…alors vivons à corps perdus.
En accord avec les mots de ce blog tu peux cliquer sur l’œuvre « Hébétée »
Des couleurs ? Où çà ?
« Alerte enlèvement, les couleurs vives ont disparu. Si vous les retrouvez, n’agissez pas seul. » Podcast de …
« Alerte enlèvement, les couleurs vives ont disparu. Si vous les retrouvez, n’agissez pas seul. » Podcast de France Culture. Je viens de visionner un podcast de huit minutes de Culture Prime. Le titre m’a interpelée. Mais où sont les couleurs ?
Les as-tu vues ?
Dans la vidéo nous apprenons qu’une étude britannique a montré que sur 7000 objets du quotidien, en 1800 seulement 15% étaient noirs/gris/blancs contre 50% de nos jours. Les portables se font aussi en majorité dans ces couleurs. Quant aux voitures, elles étaient jaunes, vertes ou rouges dans les années 60 mais plus maintenant. Est-ce à cause de leur revente plus difficile, sont-elles trop tape à l’œil ou ne faut-il surtout pas se différencier des autres ?
En architecture, Le Corbusier en 1920 bannit la couleur puis dans les années 50/60 c’est l’apologie du verre, du béton et du métal qui sont encore dominantes de nos jours. Que ce soit Jean Nouvel ou JM Wilmotte, les formes, mouvements et couleurs des architectures restent neutres.
N’as-tu pas l’impression que jusque dans nos intérieurs, le gris domine, voir le blanc ou le noir ? Qu’est-ce que cela t’inspire ?
Sommes-nous dans une société grise et froide ? Nos humeurs sont-elles grises ? les problèmes dans le monde sont-ils dominant à ce point que l’on oublie la couleur ? Même dans l’habillement les couleurs restent « classiques ». Vivons-nous dans le brouillard, la poussière ?
Le gris symbolise la dépression, la solitude et la monotonie. Le noir représente la peur, l’inconnu, la perte et il absorbe la lumière. Quant au blanc, il est signe d’immaculé, de pureté, de froid mais aussi d’hôpital et de neutralité et il rejette la lumière. Et pourtant…
Les couleurs ne sont-elles pas dans la nature ? Le soleil jaune, les arbres et l’herbe verte, la mer bleue, verte, le ciel bleu…les fleurs rivalisent de couleurs, les insectes aussi comme les papillons par exemple, les oiseaux, les poissons …
On apprend tôt aux enfants les couleurs pour leur développement psychomoteur et leur bien-être. Les couleurs sont des repères sociaux importants, de communication. Les logos par exemple adoptent les codes couleurs ; le rouge pour le leadership et le bleu pour la confiance et la loyauté. Alors les couleurs ?
N’est-ce pas magnifique de regarder au Portugal les maisons couvertes de carrelages colorés ou de voir les maisons peintes à Burano en Italie ou à Buenos Aires… ?
Dans un monde perturbé par des pandémies, un contexte de guerre, la surinflation…la grisaille n’est-elle pas suffisante ? Où sont passées les couleurs ?
Nous avons besoin de couleurs pour échapper à cette morosité et tout ce marasme.
Certains espaces en entreprise de coworking commencent à se recolorer. Il est prouvé que nous travaillons mieux dans la couleur. Nous sommes plus créatifs avec des couleurs froides comme le bleu, le vert ou le violet et plus productifs avec les couleurs chaudes comme le jaune, l’orange et le rouge.
Et toi aimes-tu les couleurs ?
J’ai vu qu’à Brest toutes les maisons d’une rue ont été repeintes en couleurs dfférentes…alors, les prémices d’un renouveau ?
« La couleur est la gloire de la lumière » disait Jean Guitton.
Magnifions-nous par la couleur et la vie sur nous comme autour de nous et en nous. Annonçons la couleur, reprenons des couleurs, hissons-les et portons les haut !
Aboutissement ? en voilà un mot…
L’aboutissement c’est avoir un résultat. Mon précédent texte parlait du sens de la vie ou sa recherche, je continue à…
L’aboutissement c’est avoir un résultat. Mon précédent texte parlait du sens de la vie ou sa recherche, je continue à poser la question qu’est-ce que l’aboutissement pour toi ?
J’ai vu il n’y a pas longtemps le film de 2015 d’Alex Lutz : « Le talent de mes amis » qui justement parle de cet aboutissement. Lui aussi s’interroge sur le sens de la vie au travers de la vie de 2 amis, vie plutôt simple et joyeuse. Mais un coach de vie engagé dans leur entreprise va bouleverser leur existence. Déjà c’est un ami d’enfance et la relation à trois est compliquée mais surtout il réveille chez Alex Lutz ce rêve de devenir chanteur qu’il avait enfoui depuis sa jeunesse et il va courir désespérément après ce rêve et annihiler le reste.
La question reste entière, qu’est-ce que l’aboutissement d’une vie ? Faut-il essayer de réaliser ses rêves d’enfant ? En avons-nous les possibilités et capacités ? Nous donnons-nous les moyens ? Ne faut-il pas continuer sa vie simple et normale qui finalement n’est pas si mal ?
Faut-il prendre des risques, tout chambouler ? Qu’en penses-tu ?
J’ai lu un témoignage d’une personne qui explique que souvent ce sont des personnes qui sont arrivées à réaliser leurs rêves qui en parlent et disent que tout est possible. Et il propose d’interroger des personnes qui ont des rêves et ont peur de se lancer car ils savent qu’ils risquent de bouleverser leur vie, vont vers l’inconnu ou des personnes qui n’ont pas réussi à donner vie à leurs rêves. La peur n’évite pas le danger c’est vrai tout est question de proportions et de notre mental pour mettre cela en place.
Quand savons-nous que nous sommes arrivés à une forme d’aboutissement dans notre vie ? Quand nous avons quitté notre zone de confort et sommes arrivés ailleurs ou lorsque des opportunités s’ouvrent ? A-t-on vraiment le choix et la possibilité de changer sa vie et de réaliser ses rêves ? Je n’ai pas la réponse et toi l’as-tu ? Car chaque cas est particulier et tout dépend de nos choix de vie.
La conclusion du film d’Alex Lutz (enfin ce que j’en ai compris) est que même des vies ordinaires valent la peine d’être vécues, que chacun a son talent ou plutôt ses capacités et en fait ce qu’il peut, ce qu’il veut, ce qu’il est. Il est inconfortable de quitter sa zone de confort mais qui ne tente rien n’a rien.
Je le vis tous les jours car faire de l’art, dessiner, peindre, photographier, sculpter ou filmer est un acte magnifique, un sacerdoce. Une idée en entraîne une autre et je navigue d’un médium à l’autre. Mais qu’en est-il des personnes qui voient mon travail ? Qu’en est-il des possibilités que l’on m’offre ou que je trouve pour montrer mon travail ? Qu’en est-il d’un intérêt ou même d’une reconnaissance quelle qu’elle soit, familiale, sociale, départementale, nationale ou à l’extrême même internationale ? Et cela, même si on met son corps et son âme dans ce que l’on fait, qu’avons-nous en retour, pour quel résultat ?
Certains diront qu’il faut essayer, tenter, repousser nos limites, et d’autres diront de rester dans ce qui est connu, de privilégier ce qui existe déjà. Ne peut-on avoir les deux, le connu et l’inconnu ? Ne peut-on pas combiner les deux car chaque aboutissement que ce soit d’une vie simple ou d’une vie de risques est en soi une arrivée quelque part ?
Comme tu le vois, ce film me fait me poser plein de questions, mais peut-être faut-il aussi arrêter de se poser ces questions, avancer et expérimenter. Le temps nous est compté.
Finalement chacun a sa vie et en fait ce qu’il veut, ce qu’il peut. Chacun a ses capacités, chacun ses possibilités, chacun sa vie, chacun son aboutissement.
Trouvons-nous un sens ?
Trouver un sens à sa vie…voilà une phrase forte qui pousse à la réflexion.
T’es-tu déjà posé cette question ? T’est-il déjà arrivé de te demander…
Trouver un sens à sa vie…voilà une phrase forte qui pousse à la réflexion.
T’es-tu déjà posé cette question ? T’est-il déjà arrivé de te demander ce que tu faisais là et pourquoi être là ?
Lorsque l’on a des soucis que ce soit la solitude, les problèmes financiers, le manque à gagner, les échecs…toutes ces situations s’accumulent pour nous faire réfléchir sur notre raison d’être.
Je le vis particulièrement cela avec mes enfants les plus jeunes. Se retrouver avec seulement des problèmes, les jeunes se sentent submergés, dépassés et même écrasés par cette société où l’argent prédomine, la réussite sociale, le paraître. Il n’y a que peu d’humanité et en plus ils ne savent pas comment se servir de cette qualité humaine. Ils sont cloitrés derrière leurs ordinateurs ou portables à être sur les réseaux sociaux, à jouer à des jeux vidéo qui les enferment, à regarder des vidéos sur utube ou tik tok et subir les influenceurs. Ils ne peuvent plus trouver l’âme sœur que par des applications de rencontre, donc des machines qui vous « matchent » avec quelqu’un d’autre parce que rencontrer quelqu’un en sortant, en “draguant”, en se promenant, en discutant face à face ce n’est plus possible.…
Tout cela est déroutant pour les parents comme pour les jeunes.
Je suis de la génération précédente, celle des parents, et lorsque je ne vais pas bien, je prends mes baskets et vais courir, ou je pars me ressourcer en nature, ou encore voir des amis, programmer une sortie, aller voir une exposition… J’ai la chance d’avoir pas mal de possibilités. Je pense que notre génération a accordé plus de sens à sa vie car pour nous travailler, bouger, avoir des passions… nous donne du sens.
En tant qu’artiste je ne dirais pas que c’est rose tous les jours, le moral a ses hauts et surtout ses bas. Mais je sais qu’être en vie est déjà une chance, une belle opportunité qui nous est offerte et à nous d’en faire le meilleur. Nous choisissons et vivons notre vie, peut être pas de la meilleure façon, peut-être pas comme on voudrait mais nous sommes là sur terre maintenant. Et finalement nous allons tous vers la même chose et nous ne pourrons y échapper alors de temps en temps il faut relativiser. Nous ne sommes pas non plus dans des pays en guerre ou ravagés par la famine.
Beaucoup d’auteurs ont écrit sur le sens de la vie. D’ailleurs il est de mode de réfléchir, de méditer, d’être heureux, de se rendre compte qu’on n’est pas si mal mais les jeunes pensent-ils comme cela ?
Et toi quel est ton avis sur la question ?
Milan Kundera a dit : “Le sens de la vie c’est justement de s’amuser avec la vie” …à cogiter…on peut le voir comme cela, tout dédramatiser et se servir de la vie comme d’un jeu. On peut essayer de vivre et d’être; déjà de s’aimer soi avant d’aimer les autres. Ce n’est pas évident mais se poser toujours les mêmes questions à la fin perturbe notre fonctionnement neuronal et nous obsède. Comme le dit Albert Camus « Le sens de la vie supprimé, il reste encore la vie ».
Alors je ne sais plus comment dialoguer avec mes enfants car c’est l’expérience de la vie, les échecs, les recherches, les avancées, les rencontres…tout ce qui fait la vie qui lui donne un sens. Espérons seulement que toute notre jeunesse puisse trouver un sens à sa vie avec tous ces progrès techniques et autres inventions qui nous submergent et nous absorbent. Car finalement le sens de la vie n’est-il pas de vivre tout simplement ? Ne pourrions-nous pas parler de moteur de la vie, des choses ou évènements qui nous font avancer ? Nous pouvons nous demander pourquoi vivre ou pour quoi vivre ?
Je t’invite à cliquer sur l’œuvre « Dédicace bleue » qui est un hommage à un ami décédé du covid et qui adorait le bleu. Le bleu…un des sens de sa vie.
Un nouveau mot ?
Je viens de découvrir un nouveau mot et c’est une belle découverte. Je lisais le livre de…
Je viens de découvrir un nouveau mot et c’est une belle découverte. Je lisais le livre de Marielle Macé « Une pluie d’oiseaux » que j’ai trouvé par hasard dans une librairie d’Aubervilliers et qui parle de notre attachement aux oiseaux. Te souviens-tu de mon texte « Chante la vie » ? ; il est sur mon blog. Je parlais de prendre le temps d’écouter le chant des oiseaux, une leçon de vie…eh bien ce nouveau mot s’y rapporte et c’est : « Murmuration ».
Quel beau mot que murmuration. D’abord si tu le prononces, les M et les U sont tendres. Tu ne le dis pas fort car il contient le murmure, il s’étire doucement. Rien qu’à le citer, ce mot emmène un mouvement, une ondulation. C’est exactement cela sa définition : l’action de murmurer et côté angliciste il signifie un regroupement important d’oiseaux en vol, nuage d’oiseaux. Prends une seconde et Imagine…
Marielle Macé dans son livre qualifie ainsi ce mot : « Avec les oiseaux des verbes passent dans le ciel, des énoncés zèbrent le monde vivant, des propositions surgissent devant, derrière nous, fendent l’air comme phrasés par la vie elle-même…des phrases traversent les paysages, elles composent même ces paysages…des murmurations évidemment : des états de parole voltigeant par l’air, échappés, en-allés, zébrant en tous sens le monde commun. Des aventures de la parole… » Très joliment dit, les oiseaux par leurs gazouillis et leurs vols, leurs danses, nous dessinent des scènes, des points de vue, des perspectives. Nous avons du son et du visuel…une proposition ? une vidéo ? un petit film pour tous ? mieux qu’un portable…
As-tu déjà observé ces vols d’oiseaux qui voltigent en cadence ?
Cela arrive beaucoup en France entre novembre et février grâce aux étourneaux, nombreux. Une masse d’oiseaux s’élève et se met à danser en rythme, en accord, créant des figures dans le ciel, un vrai ballet…une murmuration.
Cela m’arrive de les voir en conduisant surtout en Beauce où les routes sont plates et où les champs sont immenses et lorsque cela m’arrive je conduis quelques minutes en rêvant ou je m’arrête pour les regarder. Car ils sont une source d’émerveillement. C’est un arrêt sur le temps qui passe. On danse, on ondule en les observant et on retient presque sa respiration devant cette leçon de la nature, ce petit moment pris, cette grâce gratuite offerte par la nature. Je les ai bien observés à différentes heures de la journée, ils sont une féerie et provoquent en moi un vrai bouleversement.
Techniquement il est dit que les étourneaux dansent en fin de journée et que c’est leur technique de groupe pour lutter contre leurs prédateurs, pour que ceux-ci ne les voient pas précisément. Ils bougent aussi et changent de place pour qu’ils ne soient pas les mêmes aux mêmes endroits. Les poissons en banc agissent de même en pleine mer.
Les étourneaux sansonnets sont très près les uns des autres et dès que l’un bouge d’un minuscule mouvement, ceux autour font de même et ils sont par flopées à partir dans une danse sans jamais se toucher.
Ne pourrions-nous pas nous en inspirer ? Déjà évoluer en accord ensemble sans se bousculer, en accord, comme dans un état originel. Tout simplement essayer de mieux communiquer et être nous, vrais, pas ces représentations que nous donnons souvent. Car comme dans ces danses d’étourneaux un faux pas et c’est tout qui flanche, ensemble nous sommes plus forts.
La nature nous offre ces moments de plaisir intenses. Si tu n’as pas vu ces ballets tu peux aller sur Utube et voir des vidéos ou regarder les photographies magiques de Soren Solkaer.
Et même ce mot magique qu’est « murmuration » va peut-être déclencher chez toi ce qu’il a déclenché chez moi. Soyons curieux…
Rêvons-nous ?
Nous rêvons tous…mais de là à se souvenir de nos rêves au matin. Car les rêves comme dit…
Nous rêvons tous…mais de là à se souvenir de nos rêves au matin. Car les rêves comme dit le dictionnaire sont des suites de phénomènes psychiques qui arrivent pendant le sommeil.
Mais je ne parle pas de ces rêves là je parle de l’autre définition du rêve, la construction de l’imagination à l’état de veille, destinée à échapper au réel, à satisfaire un désir. As-tu tes propres rêves ?
Nous avons tous des rêves mais souvent nous ne nous laissons pas porter ou entrainer par eux car nous avons d’autres soucis, nous pensons que c’est secondaire, que les rêves ne sont qu’une échappatoire à la vraie vie. Mais qu’est-ce que la vraie vie ? Est- ce les problèmes de tous les jours ou les beautés de chaque jour. Faut-il voir le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide ? Nous rêvons de ce que nous n’avons pas mais regardons aussi ce que nous avons et imaginons ce que nous pourrions avoir sans tabou.
Beaucoup de poètes et d’écrivains ont écrit sur le rêve. J’aime cette citation de Paulo Coehlo qui dit «Très souvent, au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés, mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt.”. Je trouve cette phrase très belle car le rêve nous donne des raisons de vivre et d’espérer, d’aller de l’avant.
Il ne faut pas non plus trop rêver pour quitter la réalité et se rendre fou à rêver ce que l’on vit mais à ne plus vivre. Le rêve est vital mais sans excès pour vivre notre vie réelle.
Le rêve est une porte ouverte sur le monde de l’inconscient et permet de mieux nous comprendre nous-même et par ce fait de mieux connaître le monde alentour. Il est donc essentiel à ceux qui cherchent le vrai.
Il nous permet aussi par notre imaginaire de nous fixer des buts comme gagner une compétition pour un sportif. Celui-ci se rêvera gagnant et fera tout pour y arriver. Le rêve fait alors partie de l’aspiration humaine. Le rêve surpasse la nécessité première et son but. Nous pouvons dire que derrière chaque objet existe un rêve. Par exemple un jeune va rêver d’avoir une casquette de marque et se la représente comme quelque chose de merveilleux, de socialement très important alors que pour beaucoup d’autres personnes ce n’est qu’une casquette sans importance. L’enfant a,de cette façon, donné de l’importance à cet objet et toute une partie de son imagination en plus.
Nous avons tous besoin d’une forme d’ambitions qui sont des rêves que nous allons tout faire pour rendre réels. Si une société et les humains perdent ces rêves, ces idéaux, alors qu’en est-il ? que reste-t-il ?
Qu’en penses-tu ?
L’homme n’a-t-il pas marché sur la lune et n’a-t-il pas ces derniers jours grâce à la mission DART fait dévier un météore dans l’espace ? Ne rêve-t-on pas d’aller sur d’autres planètes, de rencontrer des extra- terrestres, d’avoir des voitures sans chauffeur, de se téléporter, d’éradiquer les maladies…et plus simplement de vivre dans un lieu idyllique, de posséder un animal, de savoir jouer d’un instrument… ? Nos rêves sont essentiels à notre progression et notre humanité.
Je ne sais pas si le rêve est personnel à chacun ou si nous pouvons avoir des rêves communs, je n’ose le rêver … mais je sais que personnellement j’ai besoin de rêver dans mon travail comme dans ma vie. Que serait la création sans rêve et que serai la vie sans rêve ? Le rêve peut prendre aussi une forme de contemplation : dans la nature, face aux arbres, à la mer ou autres …l’esprit vagabonde et s’évade, n’est-ce pas cela aussi le rêve, la possibilité de s’échapper par l’esprit et l’imaginaire ?
Alors rêvons, seuls ou ensemble, déplaçons des montagnes, créons, entreprenons. Dans un monde où tout parait aller de travers, où tout est noir ou très gris, où les perspectives sont réduites, pensons, imaginons, recherchons, visons, soyons nous, humains.
Le temps passe si vite !
Je viens de regarder un film qui m’a émue jusqu’aux larmes, c’est « Tout nous sourit » de Mélissa Drigeard. Le film parle…
Je viens de regarder un film qui m’a émue jusqu’aux larmes, c’est « Tout nous sourit » de Mélissa Drigeard. Le film parle du temps qui passe sur les couples mais aussi sur les personnes. J’ai vraiment été touchée par le personnage du grand père, joué par Guy Marchand.
Cela m’a complètement remuée car lui se sachant prêt à mourir, tout ce qu’il veut, c’est se retrouver en famille et passer de bons moments avec elle. C’est comme une pitchenette au temps qui s’enfuit, attraper un petit bout de temps et de partage pour le garder au chaud et l’emmener avec lui dans l’au-delà. Tout le monde dans sa famille a des problèmes et tous pensent que le grand-père ne voit rien Ils font semblant mais lui le sait parfaitement et le poème que lira sa femme à son enterrement le révèlera.
Et cela m’a rappelé que nous ne sommes pas grand-chose et que nous ne sommes que de passage ici.
T’es-tu déjà posé cette question ? As-tu déjà eu cette impression ? Peut-être lorsque tu as perdu quelqu’un de proche ?
Tu n’es pas tout seul. J’ai vécu cela en perdant mon père. Et ce film m’a rappelé mon père. Il aimait par-dessus tout les fêtes de famille d’abord parce qu’elles lui rappelaient qu’il était le créateur de cette famille plutôt nombreuse mais surtout parce qu’il aimait avoir autour de lui ses enfants et petits-enfants. Il disait toujours qu’il faut relativiser et prendre les gens comme ils sont, faire des efforts même si l’on n’aime pas quelqu’un. Il faut composer avec les autres.
Est-ce en vieillissant que l’on acquiert cette capacité à arrêter de courir, à regarder le temps qui passe et à tout relativiser ou est-ce l’approche de la fin ? Les relations humaines ne sont-elles pas notre essentiel ?
Sommes-nous faits pour combattre ou jalouser les autres ? Ou plutôt pour essayer de vivre ensemble et nous entendre ?
De nos jours c’est assez flagrant, chacun se regarde et envie les autres, il a une meilleure vie, une meilleure situation… Ou alors personne n’en a cure des autres et ce n’est pas mieux. Nous assistons à une espèce de vivons ensemble mais vivons seuls et c’est tellement contradictoire. Nous sommes dans une période particulièrement troublée avec la guerre en Ukraine et les prix qui flambent, la planète qui se détruit, le climat qui se dérègle…et les humains redeviennent primaires, la survie solitaire prime. Mais ne pouvons-nous pas survivre ensemble et trouver les bonnes solutions ensemble. Faut-il encore et encore que l’histoire se répète et que nous arrivions à une décadence humaine telle qu’elle entrainerait une guerre ou une destruction totale ? C’est particulièrement affolant.
La société change et à très grande vitesse mais nous sommes des humains pas des animaux et notre cerveau nous permet de réfléchir et d’agir en conséquence. La peur ne doit pas nous envahir car comme dit l’adage « la peur n’évite pas le danger ». Nous pouvons essayer d’être ensemble et non les uns contre les autres. Nous menons notre vie comme nous la menons et ce n’est pas la faute des autres mais la nôtre c’est notre vie. Et puis nous finirons tous pareils alors pourquoi envier, haïr ou se battre ?
Alors peut être peut-on envisager de faire des efforts et de penser aux autres , faire attention aux autres sans les envier ou les détester. Certains diront que c’est de la naïveté, facile à dire ; il est plus difficile d’aimer, de s’attacher, surtout d’y croire mais c’est tellement plus humain car finalement le temps passe si vite …
Le tourneboulement des tournesols !
As-tu déjà vu un champ de tournesols ? quelquefois on en aperçoit sur les routes et leurs grandes fleurs et tiges attirent l’œil. T’es-tu déjà arrêté et les as-tu …
As-tu déjà vu un champ de tournesols ? Quelquefois on en aperçoit sur les routes et leurs grandes fleurs et tiges attirent l’œil. T’es-tu déjà arrêté et les as-tu regardés de près ?
Je les trouve magnifiques et j’ai passé pas mal de temps à les observer. Ils sont pour moi à l’exemple de l’homme, leur cycle est similaire. Une petite tige qui grandit, une fleur se forme, grandit devient resplendissante, se tourne vers la lumière. Elle ressemble au soleil. Puis elle murit, la tige s’assèche, la fleur noircit et elle est alors source de richesse avec ses graines et l’huile qu’on peut en tirer. Le tournesol transmet la vie car ses graines noires fécondent le sol puis la plante disparait et la vie renait.
Cela me fait penser à la vie humaine : on nait, on grandit, on est jeunes et beaux, on attire la lumière et on resplendit. Puis vient l’âge de la maturité et on commence à se tourner vers soi, notre corps et visage se marquent. Et pourtant on porte en nous cette connaissance et éventuelle sagesse. Puis on se recroqueville, on devient ridé, « rabougri » et plein de soucis de santé, on meurt, on nourrit la terre en redevenant poussière et le cycle reprend.
J’aime les champs de tournesols lorsque ceux-ci sont magnifiés par leurs fleurs. La couleur jaune des pétales contraste avec le coeur vert puis celui-ci devient marron. Le tournesol,tête en l’air vers le soleil, est un appel à la lumière. Les champs de tournesols sont tout aussi beaux lorsque ceux-ci sont noirs, tête en bas en fin de cycle. On dirait alors une armée de petits soldats sombres, bien alignés qui attendent. Ils sont la lumière et l’ombre, les jeunes et les plus âgés, les deux aspects de la vie, les contraires et pourtant ils ne sont qu’un.
As-tu déjà réfléchi à cela en voyant des tournesols ?
Le tournesol en fleur fascine depuis des millénaires et c’est un véritable symbole. Pour les indigènes il symbolisait la lumière, la vie, la fertilité, la santé et même la sagesse. Plus tard dans l’histoire les rois y voyaient le pouvoir, la richesse, le dévouement et la loyauté. Et même Louis XIV le roi soleil a fait graver un tournesol sur ses pièces de monnaie.
Beaucoup d’artistes ont aussi représenté les tournesols comme Van Gogh et ses séries bien connues, il vouait un culte à ces fleurs. Claude Monet et Gustav Klimt les ont aussi représentés.
Les tournesols restent un sujet privilégié.
J’avais aussi il y a quelques années admiré le travail de Anselm Kiefer au Louvre où il avait placé des tournesols noirs en fin de vie et dans ses œuvres il crée des tournesols géants. Les voir en vrai impressionne.
Mais pourquoi fait-il cela ?
En fait pour lui le tournesol géant est comme un astre qui représente l’harmonie entre la planète et le genre humain. Chaque plante a son étoile correspondante dans le firmament.
C’est le rapprochement du monde microscopique avec le monde macroscopique.
Le tournesol garde son aura de nos jours aussi où il symbolise la fidélité qui accompagne le soleil. Il représente la foi, l’optimisme et même la longévité en Chine mais aussi la bonne fortune et la chance. Pour les Japonais, le himawari, tournesol, incarne l’éclat et le respect.
Voilà pourquoi je ne m’étonne pas d’aimer cette fleur et ces champs, surtout parce que j’ai aussi la chance de les voir souvent autour de moi. Actuellement ils sont noirs et tête penchante, prêts à donner leurs fruits. Ils me passionnent : ils sont le soleil, la lumière, la beauté, le microscopique relié au macroscopique, la vie comme la mort. La nature n’est-elle pas généreuse ?
Je t’invite à regarder les tournesols différemment si tu ne l’as pas déjà fait, ils sont une leçon de vie tout au long de leur évolution.
Je t’invite à cliquer sur l’oeuvre « Floraison », inspirée de ce soleil.
Les voyages forment-ils la jeunesse ?
« Les voyages forment la jeunesse » est un proverbe mais a-t-il du sens ? Et surtout est-ce l’apanage de la jeunesse ou est-ce pour tous, la vie durant ? Es-tu déjà parti …
« Les voyages forment la jeunesse » est un proverbe mais a-t-il du sens ? Et surtout est-ce l’apanage de la jeunesse ou est-ce pour tous, la vie durant ? Es-tu déjà parti à l’étranger, as-tu vécu cette expérience ?
On est tous plus ou moins partis au collège ou au lycée à l’étranger avec sa classe ou en voyage d’été. Et cela a du bon. Cela nous apprend d’abord à nous séparer de notre cocon familial. Cela peut être facile comme très difficile mais c’est une belle expérience.
Le voyage nous apprend aussi une forme d’autonomie avec nos affaires, nos papiers et comment les gérer, ne rien perdre, avoir de quoi se mettre et s’adapter au climat local et au pays visité.
Le voyage est aussi très enrichissant, plein de rencontres avec d’autres personnes et de partages. Il est avantageux de se confronter aux autres et d’ouvrir son esprit à d’autres modes de vie, d’autres cultures, la richesse de notre humanité. Partir à l’étranger c’est aussi peut être parler une autre langue si on la connait, ou balbutier quelques mots ou en apprendre certains. Et pourquoi ne pas se découvrir une envie d’apprendre une nouvelle langue au retour ? Communiquer ou essayer de, est important et comprendre les différences d’expressions avec notre propre langue.
Partir ailleurs permet aussi la comparaison entre ce que l’on connait et vit et ce que nous trouvons dans ce nouveau pays. C’est voir un autre mode de fonctionnement, peut-être plus de pauvreté ou plus de facilité. La nourriture aussi peut être différente et on peut l’apprécier, la gouter ou même la détester.
Toutes ces expériences nouvelles apportent beaucoup, changent du quotidien et nous font réfléchir. Mais quand on est jeunes, ne dit-on pas que l’on est malléable, adaptable et que les jeunes ne craignent pas les expériences ?
Pour ma part j’ai vécu en plus des voyages scolaires, un an au Canada anglais et six ans en Allemagne. Au Canada j’avais vingt-deux ans et pleine de curiosité et cette année a été fantastique. Les six ans en Allemagne ont été plus compliqués mais j’en ai retiré une expérience incroyable.
On pourrait croire que l’on ne peut habiter ailleurs que chez soi en France, qu’à la rigueur on peut déménager mais pas trop loin. Qu’en penses-tu ?
Je pense que non, je parle bien sûr d’aller là où on peut comprendre et être compris. L’inconnu nous fait peur et cette peur nous empêche d’agir. Nous préférons rester dans ce que nous connaissons plutôt que du nouveau qui entrainerait trop de bouleversements. Et toi qu’en penses-tu ? As-tu déjà eu ce questionnement ?
Peut-être est-il alors plus simple de voyager à l’étranger quelques jours ou quelques semaines et de prendre simplement la température de ce pays. Les voyages sont formateurs et instructeurs à tout âge ; ils ne sont pas que l’apanage de la jeunesse. Ils aiguisent notre curiosité et la curiosité ne dépend pas de l’âge. Toutes les raisons énumérées ci-dessus sont valables pour tous : changer de vie pendant un moment, vivre et voir autre chose que sa vie quotidienne, rencontrer d’autres personnes, d’autres cultures, se nourrir différemment, parler une autre langue et essayer de communiquer. Tout est alors plaisir et découverte. Lorsque nous avançons en âge, nous perdons souvent ce goût de nouveauté, de surprenant et nous préférons la sécurité. Mais n’oublions pas que le temps passe très vite.
Alors je t’invite au voyage, à toute forme de voyage !
Fractales ou fougères ?
As-tu déjà pris le temps de regarder les fougères et leur développement ? Toutes petites, elles sont enroulées au bout comme un escargot puis elles se déplient pour former la feuille qui se répète de plus en plus grande à sa base en une forme répétitive.
Si tu ne les as pas regardées…
As-tu déjà pris le temps de regarder les fougères et leur développement ? Toutes petites, elles sont enroulées au bout comme un escargot puis elles se déplient pour former la feuille qui se répète de plus en plus grande à sa base en une forme répétitive.
Si tu ne les as pas regardées, tu n’es pas le seul. Moi elles me fascinent depuis longtemps. J’aime leur état initial, il me rappelle une crosse comme celle de St Nicolas, ou un escargot, ou même une spirale. Tim Burton s’en est bien inspiré dans son animé « L’Etrange Noël de Mr Jack » où elles sont simples, noires et toutes entortillées. On les retrouve aussi dans « Alice au Pays des Merveilles » où elles sont plus vertes et dominent par leur taille. C’est un enroulement prometteur.
Je suis aussi toujours en admiration devant la forme d’un chou-fleur ou mieux un chou Romanesco avec tous ses cônes disposés en volutes si régulières. Alors pourquoi ?
En fait tous sont des fractales naturelles. Benoît Mandelbrot en 1975 les a découvertes dans le champ des mathématiques. Ce sont des formes et figures fragmentées aux contours irréguliers. Elles sont répétitives et on peut les regarder de loin comme de près elles sont identiques. Tu peux regarder les petites vidéos montrant ces fractales, elles sont magiques, tournoyantes, pleines de couleurs et de formes. Elles hypnotisent.
L’homme a essayé de ramener des formes complexes de la nature à des formes simples, lisses, géométriques puis grâce aux ordinateurs il va dans le sens inverse et essaie d’imiter la richesse formelle des plantes ; incroyable, non ?
Et pourtant la fougère n’est pas une fractale parfaite puisque sa complexité s’arrête au niveau de l’atome, pas à l’infiniment petit ou l’infiniment grand. Mais il est possible de modéliser une fougère : la tige centrale se ramifie en branches plus petites qui se ramifient à leur tour. Les formes du monde vivant ne se répètent pas à l’infini comme dans la théorie de Mandelbrot. Dans la nature la géométrie fractale n’est qu’une approximation, néanmoins le caractère commun est bien là.
On retrouve beaucoup de ses structures ramifiées : d’abord chez l’homme dans les bronchioles de ses poumons, les réseaux sanguins, l’ADN, l’intestin grêle…donc nous aussi nous sommes composés de « fractales ». Puis ces arborescences se retrouvent dans les arbres avec leurs branches et surtout leurs racines. Les plantes aériennes et souterraines ont cette nécessité de « s’étaler » pour ne pas avoir de trop gros volumes et pour s’approprier l’espace. Leurs entrelacements présentent une structure passionnante.
Les côtes rocheuses de la Bretagne ont pris au fil du temps une structure fractale. A chaque marée la mer attaque la côte et la déforme et celle-ci résiste par ses pics rocheux en divisant les vagues en petites vagues pour moins d’intensité.
Le réseau hydrographique aussi vu du ciel est arborescent, à caractère fractal, causé par des lois de puissance.
Je commence à comprendre cette fascination pour les choux, la Bretagne, les fougères…c’est leur caractère fractal qui les unit. L’humain et la nature forment une espèce de diagramme commun. Le savais-tu ? Tout se relie : notre être, la nature, les paysages, notre vie, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Nous avons l’impression d’entrer dans des univers, nos univers en fait. Qui l’aurait cru en passant entre deux haies de fougères qu’elles prendraient autant de signification ?
Ce n’est qu’un au revoir
T’est-il déjà arrivé de sentir des petits picotements dans le ventre quand les personnes que tu aimes partent ?
Rassure-toi, tu n’es pas le seul. Peut-être te dis-tu …
T’est-il déjà arrivé de sentir des petits picotements dans le ventre quand les personnes que tu aimes partent ?
Rassure-toi, tu n’es pas le seul. Peut-être te dis-tu que tu ne reverras ces chères personnes que plus tard ou pas. On ne sait pas de quoi demain sera fait…c’est un beau moment qui s’en va. Une petite nostalgie s’installe alors.
La solution serait peut-être de positiver et de se dire que ce n’est que partie remise. Ou de comprendre que les moments partagés ont été pleins de sens, qu’on en a bien profité. Être de nouveau seul ou en petit comité est bénéfique pour soi, un recentrage, une nouvelle forme de concentration et les petites habitudes reprennent. D’autres moments avec ces mêmes personnes ou d’autres se représenteront ou d’autres occasions. Relativisons et vivons le présent.
Mais il est sûr que ces au revoir sont comme une « petite mort ». Je le ressens souvent avec la famille ou les amis proches. Tout le monde est là, c’est du bruit, du mouvement, de l’effervescence, des joies et des peines, des partages…et puis plus personne, le vide, le silence. Je ne peux m’empêcher d’avoir ce petit coup de déprime que tu dois connaître, cet abattement momentané, cette solitude. Et c’est là où l’on réalise que même si l’on aime vivre seul, on aime aussi la bonne compagnie. L’Homme n’est pas fait pour vivre seul et s’il l’est ce n’est jamais toute sa vie, nous sommes faits pour vivre en société.
Alors il serait peut-être bon d’adopter des comportements plus humanistes et plus tournés vers son prochain. Peut être qu’un peu plus de tolérance envers les autres ne serait pas une mauvaise chose. Le covid, confinement et peurs multiples nous ont poussés à nous retrancher sur nous-même dans une forme d’autoprotection et nous sommes devenus plus égoÏstes. Alors que se nourrir des autres est indispensable, enrichissant, varié et nous permet d’avancer.
Nous avons un cœur et un cerveau, une âme et nous ressentons les choses. J’ai moi-même un petit cœur de beurre qui fond quand s’éloignent ceux que j’aime ou en cas de soucis. Nous sommes tous sensibles à différents degrés. Ecoutons un peu plus cette sensibilité et laissons le cœur s’exprimer. Mais dans cette image de cœur de beurre, au sens propre, le beurre fond au soleil mais se durcit au frais alors laissons notre cœur fondre et ensuite se reconsolider. Soyons ensemble pour se dire que ce n’est qu’un au revoir !
Clique sur l’image de l’œuvre « Cœur de beurre »
Attention à la glace !
Je viens de lire un article sérieux sur la fonte des glaces et ses conséquences ; c’est alarmant ! J’en suis toute retournée car la nature et l’humain sont menacés, le savons-nous ou faisons-nous exprès de l’occulter ?
Il est sûr …
Je viens de lire un article sérieux sur la fonte des glaces et ses conséquences; c’est alarmant! J’en suis toute retournée car la nature et l’humain sont menacés, le savons-nous ou faisons-nous exprès de l’occulter ?
Il est sûr qu’il faut vivre le moment présent et profiter de chaque instant mais allez le dire aux ours polaires et autres animaux ou à tous ceux qui sont victimes de la montée de la mer ou d’effondrements rocheux.
Les glaces sont indispensables aussi à la régulation du climat car leur blancheur permet le renvoi du rayonnement solaire et ainsi de garder des températures vivables sur la planète. Que se passera-t-il quand elles auront trop fondu ? Sans compter toutes les études que les scientifiques réalisent dans les glaces pour expliquer l’évolution de la terre, comment feront-ils ?
Tout ceci est fort inquiétant, ne trouves-tu pas ? D’autant que l’on a depuis le début de l’été tous ces épisodes caniculaires, ce manque d’eau … n’est-ce pas une hérésie de penser que les glaces fondent, le niveau des océans augmentent et nous manquons d’eau ? Que faisons-nous en tant qu’être humain responsable ? Nous consommons toutes les richesses de la Terre dès juillet maintenant et les autres mois de l’année ?
La nature est notre fondement, l’avons-nous oublié ? Serons-nous comme dans les films de Mad Max dans la guerre de l’eau ? Allons-nous assister à l’extinction humaine due à l’extinction des espèces animales ?
Pourquoi les glaces fondent-elles ?
Elles s’étiolent à cause du réchauffement climatique dû à l’activité humaine essentiellement, que ce soit les industries et les transports avec les émissions de gaz à effet de serre. Elles s’amenuisent à cause de l’extraction gazière, pétrolière et la production de méthane. La déforestation et les arbres abattus ne régulent plus les températures, sans compter les incendies nombreux cet été qui achèvent de bruler nos forêts. Enfin les navires brise-glace notamment au Groenland détruisent les glaciers, laissent l’eau claire qui réfléchit beaucoup moins le soleil et l’eau se réchauffe…
Que faisons-nous de notre planète, pourrions-nous penser à court et à long terme aussi et agir vite ? Avons-nous vraiment conscience des choses qui se passent là aujourd’hui ? Ne laissons pas les choses s’envenimer si vite sinon c’est le scénario catastrophe et cela fait très peur. Se cacher la tête dans le sable ne changera pas le cours des choses… réagissons !
Bon je vais essayer de décolérer un peu. Réfléchissons tous ensemble à cette situation et aux solutions envisageables pour tous. Ne nous reposons pas sur nos acquis ou notre passé mais soyons dans notre présent et ensemble envisageons la suite de notre planète pour notre bien-être, notre pérennité et la survie de celle-ci.
Je vous propose de cliquer sur l’œuvre « Et au milieu coule une rivière »
Chante la vie !
T’es-tu déjà réveillé au chant des oiseaux le matin ? C’est magique ! Mieux qu’un réveil hurlant, mieux qu’une petite musique de portable, c’est mieux, ne penses-tu pas ? Ils sont la nature et la vie. As-tu pris le temps de les écouter
Si tu ne l’as pas fait…
T’es-tu déjà réveillé au chant des oiseaux le matin ? C’est magique ! Mieux qu’un réveil hurlant, mieux qu’une petite musique de portable, c’est mieux, ne penses-tu pas ? Ils sont la nature et la vie. As-tu pris le temps de les écouter ?
Si tu ne l’as pas fait, tu ne dois pas être le seul. Nous sommes tous ou pressés ou ayant envie de rester au lit. Et pourtant le chant des oiseaux est gratuit et consommable quasiment partout, que ce soit dans les villes avec les moineaux ou pigeons qui roucoulent. Que ce soit au bord de la mer avec les cris des mouettes ou autres. En ce moment les hirondelles chantent à tue-tête. Mais quel plaisir de se promener dans les campagnes ou les forêts et d’écouter cette douce musique.
Les oiseaux rivalisent de musicalité. Nous y apercevons des rouge gorges, des merles, des mésanges, des pinsons, des fauvettes…nous souvenons-nous seulement de leur nom ? Et même savons-nous à quoi ils ressemblent ? Tout cela semble bien naïf et pourtant n’est-ce pas l’essentiel ?
A l’époque d’internet, les ordinateurs et les portables captent notre attention et sont totalement chronophages. Prenons-nous encore le temps d’écouter cette nature qui devrait nous ravir ? Le concert est constant dans la journée et non payant. Les oiseaux rivalisent de couleurs et de pureté, ils volent au gré du vent ou de leurs occupations et se moquent des humains sauf si ceux-ci perturbent leur vie quotidienne.
Cela me rappelle le poème de Jacques Prévert « Pour faire le portrait d’un oiseau ». En voici un extrait :
« … peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
La poussière du soleil
Et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
Et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
C’est mauvais signe
Signe que le tableau est mauvais
Mais s’il chante c’est bon signe… »
Le chant des oiseaux est pur et vrillant, il nous parle et à nous de l’entendre. Il est une petite musique douce, loin des bruits des voitures ou des cris.
L’oiseau siffle, il est beau avec ses petites plumes et ses couleurs et il danse. Il se trémousse que ce soit lors des parades amoureuses ou lors de ces déplacements. Je me souviens sur la route vers Dreux m’être arrêtée pour filmer la danse des étourneaux. Ils se déplacent en nuées et exécutent des ballets magnifiques. Toute cette grâce en masse dans des déplacements légers et en chœur est simplement somptueuse.
Alors chante la vie, inspire-toi des oiseaux, perçois leur musique, prends le temps. Admire leurs couleurs et leurs gracieux mouvements. Cela ne te coutera que peu de temps mais t’apportera tellement. Et comme le disait Shakespeare « Les hommes ne sont que des oiseaux de passage ». Alors profite de la nature et retrouve ta propre nature.
Coup de coeur
As-tu déjà écouté les battements de ton cœur ? As-tu déjà mis le fameux coquillage à ton oreille et écouté ta pression sanguine ? Ou pris tes pulsations après un effort physique ?
Oui nous avons un cœur et fort heureusement il bat …sinon nous ne serions pas là, cœur en fête.
Sais-tu …
As-tu déjà écouté les battements de ton cœur ? As-tu déjà mis le fameux coquillage à ton oreille et écouté ta pression sanguine ? Ou pris tes pulsations après un effort physique ?
Oui nous avons un cœur et fort heureusement il bat …sinon nous ne serions pas là, cœur en fête.
Sais-tu que dans l’Antiquité le cœur était un organe sacré. Les Egyptiens et les Aztèques croyaient que le cœur contenait l’âme. Le cœur est le seul organe à être remis dans les momies car le mort en aura besoin pour prendre ses décisions pour la suite …, cœur d’or.
En latin le cœur « coris » est siège de la vie, des passions et des sentiments, de l’intelligence, la mémoire. Donc l’homme a bien compris même sans connaître l’anatomie que le cœur est l’organe essentiel et que sans ses battements il n’y a pas de vie. D’ailleurs le fœtus dans le ventre de sa mère l’entend et est rassuré par les battements du cœur de celle-ci ; chaud au cœur.
Et finalement toute notre vie nous faisons attention à notre cœur ; le cœur à l’ouvrage. Et nous en parlons beaucoup car c’est lui qui pompe notre sang et le renvoie dans tout le corps. Il est à la fois l’organe et le centre des émotions ; le cri du cœur.
Je suis particulièrement sensible à ce sujet car mon deuxième fils est né avec un trou dans le cœur. Pourquoi lui, pourquoi nous ? Tous les pourquoi resteront sans réponse car c’est un cas sur des millions. Il a subi une opération à cœur ouvert à l’âge de neuf mois. Les souvenirs sont difficiles mais toujours présents, ainsi voir un si petit être branché et perfusé de partout est poignant. Mais son cœur s’en est sorti et donc lui aussi. Le trou a été recouvert d’un patch qui est encore là aujourd’hui et s’est bien intégré ; cœur de lion.
Tout ceci pour dire l’importance et l’unicité d’un cœur. Aujourd’hui les transplantations sont possibles mais encore faut-il trouver un donneur compatible avec le receveur et que cela soit bien accepté par le malade ; de cœur à cœur.
L’homme ne s’y est pas trompé, depuis longtemps nous employons beaucoup d’expressions avec le mot cœur. Beaucoup sont positives comme avoir le cœur sur la main, ou le cœur en joie, faire le joli cœur ou être de tout cœur avec quelqu’un. D’autres formules sont plus mélancoliques comme avoir le cœur gros, ou mal au cœur, ou avoir quelque chose sur le cœur, cœur brisé ou cœur de pierre…
Toutes ses expressions nous touchent plus ou moins selon ce que nous sommes et notre vécu mais elles prennent toutes sens. Et cela confirme bien ce que déjà les romains pensaient, notre cœur est notre moteur physique et émotionnel.
Je vous invite à réfléchir à cela et à prendre le temps d’écouter battre votre cœur ou celui d’un proche, à le ressentir au plus profond de vous et à entendre l’appel du cœur.
Peut-être alors serez tenté par un coup de cœur !
Prends un bol de mer
Es-tu déjà allé au bord de la mer ? T’es-tu laissé porter par le son du ressac à la fois fort et doux ?
Si tu ne l’as pas fait tu n’es certainement pas le seul. Il est parfois difficile de mettre des mots sur une expérience ou même de la vivre si on n’est pas ouvert.
Tu te dis peut-être que c’est parce que tu y vis trop près, tu y es habitué. Ou au contraire tu es trop loin, tu vis en ville ou même à la campagne et la mer n’en fait pas partie. Ou encore tu y viens en vacances pour te baigner et te changer les idées, ou même pour faire plaisir à la famille…
Es-tu déjà allé au bord de la mer ? T’es-tu laissé porter par le son du ressac à la fois fort et doux ?
Si tu ne l’as pas fait tu n’es certainement pas le seul. Il est parfois difficile de mettre des mots sur une expérience ou même de la vivre si on n’est pas ouvert.
Tu te dis peut-être que c’est parce que tu y vis trop près, tu y es habitué. Ou au contraire tu es trop loin, tu vis en ville ou même à la campagne et la mer n’en fait pas partie. Ou encore tu y viens en vacances pour te baigner et te changer les idées, ou même pour faire plaisir à la famille.
Mais peut-être qu’en prenant un peu de temps tu vivrais une expérience hors du commun. La mer est immense et on ne voit plus rien à l’horizon, elle parait infinie. Cette immensité impressionne, calme et éveille l’imagination. Elle offre des couchers de soleil magnifiques, on en reste bouche bée.
Les couleurs de la mer sont multiples et varient du gris au bleu en passant par le vert ou le turquoise, toutes les nuances entre toutes ces couleurs sont innombrables. La mer est multicolore et change tout le temps.
Elle est aussi en perpétuel mouvement que ce soit le petit clapotis de la Méditerranée ou les marées de l’Atlantique ou la Manche. Elle ondule au gré des courants et du vent.
Elle peut être opaque, chargée, mais aussi transparente, claire ; la mer est à la fois intrigante, voire menaçante, dangereuse, profonde et sans fond mais aussi refuge, havre de paix, habitat pour des multitudes d’êtres et de végétaux. Si le soleil l’illumine elle se pare de mille reflets, elle est alors éblouissante et magique.
Si tu l’écoutes elle fait toujours du bruit, un petit bruit doux si elle bouge peu et une forme de respiration lorsque les vagues s’échouent sur la plage lors des marées. Lorsque tu seras à son bord, perçois-la et tu entendras son souffle, un bruit régulier qui apaise.
Je suis souvent en Bretagne et la mer m’est essentielle. Si je vis quelque chose de difficile, elle me fait relativiser et me remet en ordre. Que sommes-nous face à elle, nous sommes si petits et impuissant. Elle éveille tous mes sens, la vue d’abord, l’ouïe, le goût en se baignant et en la goutant , le toucher, l’odorat avec l’iode, le vent et les algues. Elle est la source, ma source, la tienne aussi peut être ?
N’as-tu jamais eu cette sensation en entrant dans la mer de te sentir là où il faut ? De te trouver dans une forme de cocon, de milieu connu ? Est-ce un retour ou rappel au liquide amniotique ? Ou simplement est-ce la communion avec la nature ? Ou semble-t-elle une forme de déjà vu ou une expérience sans cesse renouvelée ? Tout nous est permis.
Nous ne pouvons maîtriser la mer, elle est autre et pourtant nous la connaissons, nous l’apprécions, nous y retournons, nous nous sentons attirés par elle. Elle est aussi gratuite pour tous, présente dans différents endroits, diverse, alors pourquoi s’en priver ?
Je te propose la prochaine fois que tu iras à la mer de prendre un long moment. Regarde-la, touche-la, respire-la, vis-la, sens ce retour aux sources qui calme et régénère-toi. Quelle que soit l’heure du jour, la saison, elle sera différente et j’espère t’apportera un nouveau souffle. N’hésite pas si tu peux, prends un bol de mer.
Les révélations du télescope James Webb
Je viens de lire un article de Pierre Brisson sur le site Exploration Spatiale montrant les images produites par le télescope James Webb, elles sont merveilleuses et ouvrent une perspective splendide et une nouvelle perception de l’espace. Ces images m’ont bouleversée.
J’en ai surtout retenu quatre car ce sont des images de visuels spatiaux. Ce nouveau télescope permet de voir plus loin et surtout de voir les astres plus proches de nous bien plus nets et plus précis avec des détails que ne permettait pas le télescope Hubble.
Avez-vous regardé ces images ? …
Je viens de lire un article de Pierre Brisson sur le site Exploration Spatiale montrant les images produites par le télescope James Webb, elles sont merveilleuses et ouvrent une perspective splendide et une nouvelle perception de l’espace. Ces images m’ont bouleversée.
J’en ai surtout retenu quatre car ce sont des images de visuels spatiaux. Ce nouveau télescope permet de voir plus loin et surtout de voir les astres plus proches de nous, bien plus nets et plus précis avec des détails que ne permettait pas le télescope Hubble.
Avez-vous regardé ces images ?
La première est le « Champ profond de Webb », un noir empli de lueurs de différentes couleurs ; les plus rouges sont les étoiles les plus lointaines et les étoiles qui brillent sont devant. Ce plan est comme une peinture mouvante, un fond noir sur lequel se déplacent des lumières de couleurs, d’intensité et de taille différentes.
La deuxième est le Quintet de Stéphane avec cinq galaxies que l’on croirait presque accrochées, nimbées chacune d’une aura nébuleuse. Là encore on pourrait croire à une peinture fond noir avec plein de petites lumières et ces galaxies, points lumineux entourés d’un voile blanchâtre occupés par plein de petits points brillant rouges.
La troisième est la Nébuleuse de Carène d’une précision spectaculaire, presque une photo de montagnes en ocre. En fait c’est un nuage de poussière d’étoiles surmonté de bleus qui sont les gaz de l’explosion galactique et stellaire d’une étoile.
Moi cela me fait rêver, pas toi ?
Et la dernière est la Nébuleuse d’Anneau austral, fabuleuse, des étoiles en masse dont le processus d’évolution est moins avancé. Là encore on a l’impression de voir un fœtus dans un cocon en train d’évoluer et de grandir, plein de couleurs de vie.
C’est incroyable ce que la science de l’espace peut nous montrer, combien l’espace est infiniment grand. Un grand contraste ombre et lumière le compose, les couleurs, le côté doucereux et gigantesque, les trainées de lueurs… J’ai été bluffée en voyant les images de l’espace, comme si je les connaissais déjà. Cela se confond pour moi avec mon travail en peinture. Celle-ci irradie et les contrastes de couleurs et leur fragmentation en peinture font cheminer de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Comment est-ce possible de peindre cela sans l’avoir vu de ses yeux ? Avons-nous une trace de cet espace ancrée en nous, dans nos gênes ? Faisons-nous partie d’un tout bien plus grand ?
Est-ce l’imagination ou une conscience collective qui guident notre vision ? Est-ce l’influence des médias, des livres, des fims ? Mais où sont allés les auteurs piocher leurs sources ? C’est troublant, non ? Qu’en penses-tu ?
SI tu es intéressé j’ai quelques peintures sur mon site et d’autres dans mon atelier sur le thème de l’infiniment grand. Tu peux m’envoyer un mail pour voir d’autres peintures.
Sinon tu peux aussi
> Cliquer ici maintenant pour découvrir l’oeuvre Révélation !
Pourquoi éteindre la lumière ?
Je viens de regarder le documentaire sur Arte sur Janet Jackson et le Nipplegate. Mais quel choc pour moi. J’avoue qu’à cette époque je m’étais juste dit « tiens on ne l’entend plus, elle a dû arrêter la chanson, peut être avait-elle tout dit ce qu’elle avait à dire ou peut-être était-elle lasse d’être trop en lumière ? ou autre … « mais non elle a été foudroyée en pleine lumière lors d’une mi-temps du Super bowl américain de 2004 alors que Justin Timberlake devait lui arracher son haut de combinaison et laisser apparaître un soutien-gorge et en fait c’est son sein droit avec un piercing au bout qui est apparu, ce qui n’était pas prévu par Janet. Accident malencontreux ? Coup monté contre elle ? …
Je viens de regarder le documentaire sur Arte sur Janet Jackson et le Nipplegate. Mais quel choc pour moi. J’avoue qu’à cette époque je m’étais juste dit « tiens on ne l’entend plus, elle a dû arrêter la chanson, peut être avait-elle tout dit ce qu’elle avait à dire ou peut-être était-elle lasse d’être trop en lumière ? ou autre … « mais non elle a été foudroyée en pleine lumière lors d’une mi-temps du Super bowl américain de 2004. Justin Timberlake devait lui arracher son haut de combinaison et laisser apparaître un soutien-gorge. En fait c’est son sein droit avec un piercing au bout qui est apparu, ce qui n’était pas prévu par Janet. Accident malencontreux ? Coup monté contre elle ?
De là l’icône de la pop a été fustigée, huée, descendue en flèche.
La lumière d’une femme noire libre et décomplexée défendant les femmes s’est voilée d’ombres, les scandales ont éclaté et sa carrière a été interrompue. La presse et la télévision se sont déchainées et les conservateurs, les bien-pensant et les racistes américains n’en ont fait qu’une bouchée. Mais pourquoi ce déferlement de haine sans même essayer de comprendre ?
La lumière et la force qu’elle dégageait ont-elles entraîné cette jalousie et cette lapidation ?
Est-ce la couleur de sa peau ? Le noir qui s’oppose au blanc ? La star noire contre le jeune blanc moins connu ? La lumière peut-elle être portée par le noir ? Croyons-nous vraiment qu’une couleur de peau change quelque chose ?
Est-ce seulement du racisme ? Le doute ayant plané sur la culpabilité de Timberlake dans cette affaire, pourquoi fallait-il qu’il en récolte toute la notoriété moins connu alors qu’une enquête a même mis en doute sa bonne foi dans cette histoire de faux costume.
Les Américains sont très forts dans ces domaines mais n’est-ce pas un peu général dans notre monde occidental ? Avons-nous peur de la lumière, de son énergie, de sa force et puissance ? Pourquoi faut-il éteindre la lumière ? Pourquoi ne pas la laisser briller, la laisser se diffuser, se réjouir et même en retirer les bienfaits ?
Pourquoi à notre époque, cette époque plutôt obscure entre les guerres et le Covid, les sécheresses et les migrants, la pollution de l’air, de l’eau et de la terre et l’augmentation croissante des populations, ne laisse-t-on pas entrer la lumière ? Qu’en pensez-vous ?
Pourquoi vivre dans le gris, la peur, le stress, alors qu’en plus en occident nous avons presque tout et que nous avons encore la possibilité de choisir notre vie. Pourquoi jalouser la lumière de l’autre alors que cette lumière est à portée de tous. Chacun à sa manière l’a en lui mais est-ce plus simple de la cacher ou de laisser l’ombre dominer ?
Sommes-nous trop fermés pour voir cette lumière chez les autres, nous ouvrir et la laisser entrer, s’inspirer de cette personne ? La lumière est bienveillante, communicative et source de vie. Est-ce de la naïveté ou de la candeur d’être lumineux ou de promouvoir celle-ci ? C’est juste un pas en avant dans le soi et les autres.
Même dans l’art contemporain, les ombres, les fantômes, la noirceur, le rien, le vide, la décadence… tout est représenté. C’est la tendance de notre temps, la mode, le triste, les gris/marrons/noirs ou beiges sans vie…nous ne sommes pas encore morts alors n’éteignons pas la lumière et ne l’empêchons pas de briller.
Voilà je vais tenter de me calmer un peu. Je vous souhaite une belle lumière.
Cliquer ici maintenant pour découvrir l’oeuvre « La lumière est là ».