Être heureux ?
En voilà une question que je crois tout le monde se pose durant sa vie. C’est quoi être heureux ? Doit-on l’être ? Le sommes-nous sans le savoir ? Est-ce que nous ne sommes pas en train de nous perdre à chercher ce bonheur ou à être heureux ? Se pose-t-on trop de questions ?
Allez parlons-en !
J’ai entendu dans un podcast cette citation de Voltaire, écrivain du 18e siècle, que j’avoue n’avoir jamais lu car je le pensais trop compliqué à lire et comprendre…il disait « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Çà m’a fait sourire…pas toi ? Finalement oui il a raison, c’est simple comme raisonnement, être heureux et surtout se dire que l’on est heureux, c’est bien, cela nous réjouit et nous positive donc nous apporte du bien-être et la boucle optimiste s’enclenche. N’existe-t-il pas le smiley ou les nombreuses émoticon pour signifier que l’on est heureux en vrai ou pas … ?
Notre cerveau est plus enclin à l’anxiété, il est attiré par les problèmes pour s’en protéger et les prévenir et souvent nous focalisons sur les problèmes pas les bonnes choses. Être heureux ne serait-ce alors qu’un problème de notre cerveau ?
Bon je ne parle alors là bien sûr que des gens qui n’ont pas de gros problèmes d’argent, de logement, de maladie, de ceux qui subissent guerre et catastrophes naturelles ou autres… car là le cerveau est encombré de tous ces soucis et à moins d’être un maître dans la méditation, les priorités sont autres même si je pense que l’on peut aussi trouver quelques moments de réconfort dans ces temps-là.
C’est tellement subjectif le bonheur, ne trouves-tu pas ? Chacun a sa version car chacun a sa vie, son ressenti. Là par exemple, je suis en train d’écrire ce texte sur mon ordinateur et j’entends autour le chant des mésanges comme au printemps, cela me met en joie, c’est une forme de bonheur. Mais prenons-nous le temps de nous arrêter sur tous ces petits détails : sur quelqu’un qui sourit ou nous ouvre la porte, nous laisse la priorité, nous fait un compliment, sur un paysage magnifique, le soleil et ses reflets, le chant des oiseaux…tout est petit bonheur. Y faisons-nous encore attention ? Et surtout nous rendons-nous compte que c’est du bonheur ? Le dictionnaire dit c’est un état de plénitude et de satisfaction, état agréable de l’esprit et du corps, tout un programme !
Voltaire a aussi écrit : « Au lieu de nous étonner et de nous plaindre du malheur et de la brièveté de la vie, nous devons nous étonner et nous féliciter de notre bonheur et de sa durée ». Un sacré challenge surtout que nous Français sommes très râleurs, que rien ne va plutôt que tout va et nous aimons bien nous plaindre. Voltaire vivait au 18è siècle et la vie était vraiment plus difficile, les gens vivaient moins longtemps, la médecine pas aussi avancée, et pourtant cette réflexion de Voltaire peut encore complètement s’appliquer au 21è siècle. Est-ce parce que nous vivons plus longtemps que nous nous posons toutes ces questions ou est-ce notre société qui prône l’épanouissement absolu sous couvert de rater sa vie ? Ceci est tellement subjectif et nous sommes libres de ressentir ce que nous voulons, non ?
Il est vrai et je l’ai déjà écrit dans d’autres textes que la vie est super courte alors si on peut en tirer le meilleur c’est mieux pour notre équilibre. Même si notre décennie est très discutable en terme de bonheur dans ce contexte de guerre, d’inflation, de réseaux sociaux, de rejet, contexte social difficile…nous avons bien des petits moments de bonheur dans nos journées : que ce soit un câlin avec une personne ou un animal, un échange, une aide, un travail, un livre, une série, des enfants, une chanson ou une musique, un mail sympathique, une reconnaissance, une création… tout est possible.
Car toute vie a ses petits instants de bonheur alors remarquons-les, vivons-les, attachons-nous à eux et essayons d’être heureux sans trop se poser de questions mais en appréciant tout ce qui peut l’être. Cela bien sûr sans se renier, sans tomber dans le niais mais en restant juste humain …soyons heureux.
Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Palpitant », n’est-ce pas cela la vie ?