Qui y a-t-il à l’intérieur ?

Mais qu’avons-nous à l’intérieur de nous-même ? T’es-tu déjà posé cette question ?

Il est à la mode de méditer, de respirer et d’aller à l’intérieur de soi chercher… mais chercher quoi ? C’est l’introspection. La fais-tu quelquefois, prends-tu le temps de te regarder, t’interroger, te questionner, pousser plus loin ? Ou pas du tout ?

Ne dit-on pas que mieux se connaître c’est mieux connaître ses besoins, savoir qui on est nous aide à nous accepter avec nos qualités et nos défauts et peut être à nous aimer. Par ce biais il est tellement plus simple d’aimer les autres, en es-tu conscient ?

La question n’est pas simple, entre ceux qui n’ont pas le temps, ceux qui n’ont pas l’envie, ceux qui se sentent bien sans cela, ceux qui … bref chacun est comme il est. Pour ma part je suis en constante introspection pour diverses raisons. La vie n’est pas toujours simple et les angoisses, les incertitudes, la solitude…posent question. Je ne sais pas si tu es comme moi, mais souvent je me sens seule dans mon corps, ce sentiment d’être perdue, d’être au milieu d’autres qui n’ont aucun égard ou regard pour toi, un vide, un manque. Si en plus nous rencontrons des gens super sûrs d’eux-mêmes, dynamiques, qui foncent sans même réfléchir, qui réussissent beaucoup de choses …il est légitime de se sentir perdu. Est-ce un grand manque de confiance en soi, un manque de confiance en l’autre, une part d’égoïsme de celui qui fonce seul, un problème sociétal ? Plein d’interrogations à laquelle cette recherche sur soi peut permettre de prendre du recul sur ce que l’on vit.

L’introspection permet de puiser au fond de soi pour trouver ce qui nous définit et chacun a sa propre définition, chacun a ses propres capacités, ses envies et ses émotions. Le faire entraîne une forme de bienveillance, critique aussi. Il faut surtout être franc avec soi-même et savoir se regarder en se décentrant car lorsque l’on rencontre ou l’on connait des personnes de l’extérieur il est assez facile de les cerner et de comprendre leurs actions. Il faut faire pareil avec soi-même, s’observer.  

Ceci n’est pas de l’égocentrisme, au contraire il faut s’échapper de notre ego qui n’est pas toujours bon conseiller. Il faut identifier nos habitudes, nos failles et pour cela il faut du temps, du calme et de la patience. Tu me diras qu’en ces temps de contestation, de crise, de guerre, de dérèglement climatique, inflation et autres ce n’est pas évident…et pourtant il est vital de le trouver ce temps.

Commencer par se demander ce qui nous rend malheureux, et si nous n’avons jamais pu être heureux à cause de cela. Repérer les problèmes pour ne plus les laisser nous envahir et nous bloquer. Les regarder de loin alors et ne plus s’inquiéter de ce que nous ne contrôlons pas. Il y a tellement de choses que nous ne contrôlons pas mais qui peuvent nous toucher, qu’en prenant du recul il est plus facile de les gérer et l’introspection nous permet de mieux nous contrôler.

A force de s’écouter et se regarder l’être humain finit par s’entendre et se voir et c’est l’essentiel pour se comprendre et comprendre le monde.

Puis ce constat établi il faut essayer de prendre de nouvelles habitudes, ne pas rester près de ce qui ne va pas, choisir de faire ce qui nous apporte du bonheur, ne plus craindre nos peurs mais y faire face et les enjamber, avancer, démêler nos conflits, revoir notre vision du monde…

Allons chercher ce qu’il y a dans notre intérieur, qui nous sommes, notre unicité. Nous sommes quelqu’un, nous existons, n’en doutons jamais.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « A coeur ouvert »

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