Pourquoi courir ?
Pourquoi coure-t-on tout le temps ? Pourquoi le temps passe si vite ? Pourquoi enfant, adolescent ou jeune adulte on s’ennuie souvent alors que plus on vieillit moins on a le temps et plus le temps avance à grandes enjambées ? Voilà un sujet qui me tient à cœur, pas toi ?
N’as-tu pas voulu à un moment ou un autre arrêter le temps, arrêter de courir, t’ennuyer ou ne plus vieillir ? Car c’est cela, le temps n’est pas éternel, chacun n’a qu’une courte vie et tant de choses à faire…
Il est dit que c’est un problème de société, un problème actuel, que nous voulons être très productifs donc plus concentrés, plus efficaces, le temps c’est de l’argent, alors nous courons…le ressens-tu ?
La publicité ou autres médias, télévision, séries, réseaux sociaux…tout nous pousse à aller vite, à poster souvent, à vivre à 100 à l’heure, à profiter à fond, à être actifs…mais quel stress !
Déjà de voir le temps qui passe, de prévoir des actions dans une journée et ne pas arriver à les faire, reporter, reporter encore et puis se sentir débordé par tout et rien. Car finalement qu’est-ce qui est vital, à part peut-être notre santé… le temps est une valeur tellement discutable.
Certaines personnes vont nous rassurer en disant de ne programmer que trois actions maximum par jour pour arriver à les faire tout en restant satisfait, mais quelles trois actions ? le travail, le transport, le repas, la lecture, les courses, la télévision ou ordinateur, des recherches, une lecture, une visite…la liste est énorme et trois est un chiffre hypothétique.
Dans la création c’est un peu similaire, certains jours sont nourris de curiosité, de partage et d’autres d’actions créatrices, d’expérimentation, le cerveau s’emballe, une action en entraine une autre, une idée de même et il faut tout noter car la journée ou même la semaine ne suffisent pas à tout planifier.
Planifier, voilà encore un mot … le fais-tu ? Es-tu quelqu’un qui aime planifier et tout organiser à l’avance ou quelqu’un de complètement réfractaire à cela et qui se laisse porter par les journées et la vie ? J’aimerais cette deuxième solution mais la réalité et les pieds sur terre, les problématiques diverses me rappellent souvent à l’ordre. Planifier c’est bien mais épuisant et trop planifier interdit toute intervention du hasard. Or le hasard, l’impromptu fait partie intégrante de notre vie.
Alors as-tu la ou les solutions à cette course contre le temps ?
Pour ma part je mitige, certaines journées sont programmées et se passent ou non comme souhaitées et d’autres où je laisse faire. Pour créer il faut par moment s’imprégner du monde extérieur et à d’autres moments se replier sur soi. Lorsque l’on peint ou photographie ou sculpte … le temps n’a plus de valeur, c’est merveilleux, des moments hors du temps.
Lorsque l’on partage avec nos amis ou que l’on fait quelque chose qui nous plait le temps ne compte pas non plus.
Alors si c’est possible arrêtons de nous focaliser sur nos montres et nos portables, laissons faire le temps, acceptons de vieillir, arrêtons de nous injecter des produits ou se faire opérer pour paraître plus jeune car nous ne ressemblons plus à rien. Arrêtons de croire que nous vivrons éternellement et profitons de ce que nous sommes et de ce que nous avons. Nous cherchons tous un sens à nos vies mais y en a-t-il un si ce n’est qu’on nous offre un petit bout de temps ?
Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Construction/Déconstruction », symbole de notre vie.