Allons au pays imaginaire…
J’ai vu il y a quelques jours le film Avatar 2 “la voie de l’eau”. J’y allais à reculons car j’avais été fascinée par le premier opus, les personnages, leur humanité, l’arbre des âmes, la forêt imaginaire et majestueuse avec des lumières ulraviolettes et fluorescentes, une communion nature/êtres…bref tout y était. Je me suis dit tout a été fait et que faire de plus ?
Je suis allée voir ce film en 3D pour une meilleure immersion et je n’ai pas été déçue.
Les décors dans l’eau sont fabuleux, les animaux imaginaires magiques, les couleurs flamboyantes. Les personnages sont originaux, ne sont plus bleus mais verts et différents.
L’humanisme est toujours de mise, le clan, le vivre ensemble, le respect des autres, tout en protégeant sa famille. L’arbre des âmes est là mais sous l’eau et j’aime la manière de s’y relier avec les cheveux comme un cordon ombilical qui relie la mère à son enfant mais là ce sont tous ses enfants et leurs aïeux,les générations, le cycle de la vie, ne crois-tu pas ?
Les 3 h20 de film ont passé très vite et j’en suis ressortie toute bouleversée et heureuse, pari réussi, merci à James Cameron et ses équipes. Il arrive à joindre le grandiose et l’intime.
Il arrive à donner son message que les hommes ont détruit leur planète et recherche une terre bis pour s’y établir et quoi de mieux que Pandora cette terre fertile, non souillée, où les habitants vivent en communion avec la nature et la respecte.
Et dans ce film les humains sont les envahisseurs, les colonisateurs par leur armée.
Ils veulent même tuer les baleines ou équivalents pour leur extraire leur substantifique moelle jaune qui serait un élixir de jeunesse et donc de l’or pour l’homme. Et alors ils ne prendraient que cela et pas le reste de la bête pour se nourrir ou autre, juste détruire. Les hommes sont les méchants, les na’vis (personnages bleus) les héros. Comme un air de déjà vu, ne penses-tu pas ?
« La voie de l’eau relie toute chose, avant notre naissance et après notre mort ». Cette citation d’Avatar 2 est si vraie car sans eau nous ne pouvons vivre, nous ne pouvons être, naître et survivre. Nous sommes composés de 65% d’eau, nous venons du ventre de notre mère et vivons dans de l’eau en tant qu’embryon. Nous devons boire ; nous pouvons rester sans manger un certain temps mais boire est vital. L’homme gaspille l’eau, souille les océans, dérègle le climat et tout s’assèche… L’écologie nous est contée et l’essentiel est dit, vite, vite, faire quelque chose…
As-tu vu ce film ? Je ne peux que te le conseiller car il parle de notre condition humaine, de nos lacunes, de nos défauts, de nos souffrances mais aussi des qualités et des possibles solutions, il nous fait entrer au pays imaginaire. Déjà dans le premier opus, la forêt était un rêve, un paradis de nature luxuriante, de fleurs énormes, d’arbres gigantesques servant d’habitat. L’eau y est en abondance, les rivières et les poissons. Les animaux sont fantaisistes, les na’vis volent sur des espèces de dragons avec lesquelles ils se sont reliés et choisis. Les panthères ou autres animaux respectent les habitants qui les respectent aussi.
Dans “la voie de l’eau” c’est la mer le pays imaginaire et les animaux sont extraordinaires. Les espèces de dauphins poissons ailés permettent de voler et plonger dans l’eau. Les Metkayina, habitants de l’eau savent freiner les battements de leurs cœurs pour mieux nager longtemps sous l’eau. Ils se relient à des Tulkun (baleine ou équivalent) une fois par an et leur lien est très fort. Les milieux sous-marins sont magnifiques, colorés, pleins de poissons, bancs et autres, coraux, fleurs…on a l’impression d’évoluer dedans, c’est très fort.
Et cette impression est essentielle, voyager au pays imaginaire, voyager vers et dans un eden, être bien, être en communion avec la nature et la vie.
Inventer des ambiances, inventer des atmosphères, faire ressentir, n’est-ce pas aussi le travail du peintre ? Il faut aller plus loin que la toile, ouvrir des portes vers l’imaginaire de chacun…être soi au plus profond, le vrai soi, pas celui que l’on montre souvent aux autres et que l’on est pour leur plaire ou leur déplaire mais notre nature profonde, nous.
Je te souhaite avec cette nouvelle année qui commence de trouver ta voie et si tu l’as de la continuer. N’hésite pas à trouver ton pays imaginaire mais à vivre sur terre les pieds bien ancrés mais en faisant attention aux autres, dans le respect mutuel et prends soin de ta famille si tu en as. Les temps sont rudes mais l’imagination , l’imaginaire et le positif sont toujours là pour t’emporter…
Je t’invite à un petit voyage, va voir la toile « Accéder au cœur ».